Samedi 23 septembre 2023 départ de :
ROMORANTIN-LANTHENAY (Fusion des deux communes en 1961)
Tous les participants sont là pour 10 heures au rendez-vous, parc de la mairie.
Nous parcourons la ville pour découvrir ses 5 châteaux d’eau, tous présentant une architecture et un rôle spécifique. LA PAGODE (Monument Historique 1994) : château d’eau datant de la fin 19e siècle, démonté de l’exposition universelle de 1889 et installé au-dessus d’un puits. Puits toujours présent permettait de pomper l’eau du Rantin rivière souterraine de la ville.
Cet édifice très travaillé, de style asiatique, abrite sous la cuve un salon privé de panneaux décorés où les jeunes filles du domaine * aimaient à se reposer.
* Famille Normant, drapiers, 1er employeur de la ville, habitant le bâtiment de la mairie aujourd’hui
RUE DE LA LAMBINIERE
Ce château d’eau métallique d’une capacité de 20 000litres appartient au maraîcher Charron.
RUE EMILE ZOLA
Edifice construit en 1955 par l’entreprise Garzinski et Traploir du Mans, d’une capacité de 1000m3 (2 cuves de 500m3) et de 25 mètres de haut remplace celui dit du Crotay , rue Pasteur . Dès ces années-là, lors de la construction des châteaux d’eau une nouvelle obligation est ajoutée lors du calcul de la capacité de la cuve : une réserve d’incendie de 120m3.
Rue Pasteur, les premières demandes datent de 1938, il sera réalisé par l’entreprise Gaymard et Cie en 1944 (250m3 et 25 m de haut) et détruit en 1973.
LA GARE Ancien édifice servant « peut-être » à alimenter les tenders des locomotives, 1925-1930. Aujourd’hui sur une parcelle privée.
« le canton de Romorantin à travers les cartes postales (Philippe Daspet) photo page 96 éditions H.d.F » 1990
LES CHEMINETS
Les premiers dossiers datent de 1962. Reste le problème pour acquérir les terrains, le château d’eau verra le jour en 1968.
2000M3, 28.63 de haut réalisé par l’entreprise Socoa plus chère que Génicia mais retenue car plus esthétique.
VILLEHERVIERS
Arrêt au Moulin-Neuf. Le propriétaire nous a agréablement fourni des photos de l’intérieur de cette grande tour carrée à gauche de l’entrée du domaine. Deux réservoirs récupéraient l’eau pompée dans la Sauldre, permettant ainsi d’arroser le jardin de la propriété.
LA FERTE-IMBAULT
Halte devant le château d’eau de la ville dit de style pigeonnier (1960 ?)
Pays de naissance de Madeleine Sologne, nous nous dirigeons vers le restaurant, où nous retrouvons un adhérent.
Départ vers le château d’eau abandonné, en face du domaine de la Sauldre ( 1855 appartient à Gustave Nobel, frère d’Alfred, puis au comité d’entreprise des douanes, aujourd’hui centre de vacances).
Cet édifice de style Hennebique est particulier : le fût est une structure poteau de plan cruciforme. Il est le deuxième repéré de ce style.
Celui rue de Mayolle à Fressinnes (79) a été détruit.
SALBRIS
Petite ou grande marche (selon les membres) digestive vers le château d’eau du Thou : dernier vestige du GIAT (Groupement Industriel des armements terrestres).
Direction la commune, pour voir le premier des 3 châteaux d’eau décorés par Paule Adeline.
SOUESMES
Le deuxième château d’eau de P. Adeline.
Servait avant sa peinture de repère pour les incendies. Il formait un trio avec le château d’eau de Jouy-le-Potier et Soings-en-Sologne.
A l’époque (1960-1970) les propriétaires des forêts, associés payaient une redevance de 1.60 francs l’hectare. Un « Algeco » était hissé sur le dôme et des étudiants étaient rémunérés pour surveiller les départs de feux de forêts.
Route vers le château d’eau privé du domaine de la Rebutinière, puis passage à la gare de Pierrefitte sur Sauldre, joliment réhabilitée et située sur la commune de Souesmes.
PIERREFITTE-sur-SAULDRE
Rue des vieux-fossés, c’est un bâtiment avec une cuve en métal, posée sur une tour de briques, situé dans le domaine privé « les hortensias ».
Le château d’eau de la commune (3e peint par P. Adeline) date des années 70 et sa cuve contient 350M3.
SAINT-VIATRE
Son église du 8è siècle, son clocher tors et sa caquetoire.
Le château d’eau d’aujourd’hui remplace l’ancien monument de style Hennebique, datant de 1925, de 55 000litres construit d’après les plans de l’architecte Rousselet. (Détruit en 1989). « source article Nouvelle République du 26-10-1989 »
LA FERTE-BEAUHARNAIS
Château d’eau récent (1970 sans renseignements).
NEUNG-sur-BEUVRON
C’est au domaine de Villemorant que nous allons, afin de découvrir le château d’eau des années 50, en matériaux locaux. Construit par l’entreprise Quenet de Neung-sur-Beuvron.
MONTRIEUX-en-Sologne
Bien fatigués, dans l’attente de l’ouverture du restaurant, nous nous rendons « chemin du château d’eau » pour la fin du circuit.
Ouf la journée est finie !
Dimanche 24 septembre 2023 départ du parking « patapain »
SAINT-GERVAIS-LA-FORET
Le château d’eau dit de la patte-d’oie, date de 1968, d’une capacité de 700m3. Complète, à l’époque, celui de 1952 de 120m3 construit quartier de l’aubépin, détruit en 2001.
Direction la propriété privée du conseil départemental des Hauts de Seine, rue nationale. La végétation nous empêche de bien voir l’édifice.
Il a été accompagné pendant très longtemps d’une éolienne de type Bollée datant de 1899 (photo Sorigny-patrimoine). En effet cette dernière a été donnée à l’association de Sorigny pour remontage dans leur commune. Elle est semblable à celle qui existait et a été démontée pour la ferraille.
Aujourd’hui les habitants de Saint-Gervais regrettent ce geste.
Document issu de l’association de Sorigny (Indre-et-Loire)
BLOIS
Suite à nos recherches aux archives municipales, nous avons été sollicités par la responsable pour réaliser un document retraçant l’historique des châteaux d’eau de Blois : « les châteaux d’eau de la ville de Blois. Christine et Guy Boutron . 2019»
BLOIS-VIENNE
Rue du colombier, un dernier édifice témoin de la présence d’horticulteurs-maraîchers du secteur.
LE CABOCHON
Nous longeons les bords de Loire avant de prendre le « pont Mitterrand » et montons jusqu’au quartier Cabochon, pour découvrir le château d’eau du même nom.
1961-37 m de haut, 16.3 de diamètre, réalisé par l’entreprise Christiani et Nielsen. Sa particularité 2 cuves de 1250 m3 chacune, la première à 10 mètres du sol, la deuxième à 27 mètres.
En 1992, la fédération de montagne et d’escalade envisage de se servir de cet édifice. 18 000 trous, 18 000 chevilles sont envisagées pour la pose des prises d’escalade. Seul problème le château d’eau est toujours en activité ; projet refusé.
SAINTE-MARIE
Le parcours repéré prévoyait un arrêt au niveau du parking de la république, c’était sans compter sur la préparation des Rendez-vous-de-L ’Histoire (en octobre) . Il ne nous est pas possible de stationner. A tout problème une solution, rue du 8 juin 1940 au pied du château d’eau de Sainte-Marie, les places sont libres.
1934-22m de haut, réalisé par l’entreprise Christiani et Nielsen, comme le précédent, une tour centrale de 6m de diamètre le soutient et masque l’escalier permettant l’accès à la cuve.
PLACE JEAN JAURES
A pied, nous nous rendons devant les emblématiques châteaux d’eau de la place Jean Jaurès.
Leur histoire passionne nos adhérents.
CHATO’DO
Pour finir, le parcours dans la ville de Blois, nous stationnons devant le service des eaux de la ville, pour découvrir le 3e édifice réalisé par Christiani et Nielsen.
1962-27.35M de haut-16.2m de diamètre pour la cuve de 1250m3.
Chato’do: nom donnée à la salle de concert attenante et inaugurée en 1994 par M. Jacques Lang.
Il fait chaud et faim, mais les courageux acceptent un petit aller-retour de 6 km pour aller admirer une œuvre.
AVERDON
Les libellules dessinées le long du château d’eau appellent des « oh » et des « ah ». L’artiste Pantonio, spécialisé dans le Street-art, remporte l’unanimité. Les couleurs franches, et les dessins ont un énorme succès.
VILLEBAROU
Repeint dernièrement avec le nom de la ville et le logo stylisé.
EPUISAY
Nous retrouvons notre dernier participant.
Ici le château d’eau de forme parallélépipédique n’attire pas trop de commentaires positives, par contre l’éolienne Bollée est remarquée. L’ensemble date de 1911, à l’arrêt depuis 1967, classé monument historique en 1992.
MONDOUBLEAU
Commune aux trois châteaux d’eau de styles totalement différents.
Nous tenions à finir notre circuit par cette commune.
En effet, Claire Larbanet nous accompagnait depuis samedi. Elle se demandait quand allait-elle voir enfin un bâtiment réalisé par l’entreprise de son grand-père Felix. La surprise est là, l’émotion aussi.
Après avoir vu le château d’eau récent de 2016 et le château d’eau métallique de la commune, c’est au pied du château d’eau de l’entreprise Larbanet que nous nous retrouvons : celui-ci nous en sommes sûrs.
Photo du groupe.
Il y a peut-être d’autres châteaux d’eau construits par l’entreprise Larbanet dans le Loir-et-Cher, l’absence de plaques sur les édifices, et de procès-verbal de réception des travaux ne nous permettent pas d’affirmer leurs réalisations par l’entreprise. Pourtant, dans nos recherches, très souvent cette dernière a répondu aux appels d’offre, mais quant à la réalisation ?
Emotion passée maintenant c’est la cerise sur le gâteau.
VILLIERS-sur-LOIR
Le nouveau propriétaire du château d’eau de Villiers-sur-Loir nous invite à visiter son acquisition. L’ensemble des participants arrive à monter sur le dôme au moyen d’un bel escalier en colimaçon passant à l’intérieur de la cuve.