Le château d’eau de Pornic (Loire-Atlantique)
Introduction
Un jour, un article dans la presse
Informe de la destruction à Pornic d’un château d’eau
Il n’en faut pas plus, à nos deux adhérents locaux,
Pour chevaucher leur carrosse et se rendre sur le lieu du crime avec tristesse.
Les contacts
Sur place, C. et J. font le tour du chantier, très propre et bien tenu.
Ils photographient tous les éléments : plaque du constructeur, affiches du maitre d’œuvre et de l’entreprise, et le château d’eau bizarrement habillé. En effet, il est encerclé par une plateforme coulissante sur l’échafaudage servant pour la déconstruction.
Ils rencontrent le voisin de 95 ans étonné de les voir s’intéresser à cet édifice qu’il a vu construire après-guerre. Questionné par leurs soins, il n’a pas souvenir de l’entreprise qui l’a monté : C. espère que c’est une œuvre de ses ancêtres…!
La plaque du constructeur apposée sur le flanc droit du château d’eau n’est pas lisible de si loin, ni une fois photographiée avec un simple mobile !! Arrive un monsieur avec un appareil photo de professionnel, intéressé par le château d’eau pour participer à un concours photo ; sa propre photo agrandie permettra de déchiffrer la plaque. Un grand merci à lui de sa collaboration fructueuse.
Le lundi 12 février 2024, l’entreprise répond favorablement à la demande de l’association, afin de récupérer la plaque. « Aucun problème, nous la démontons et nous vous la mettons de côté ».
M. Bricault, conducteur de travaux (entreprise EPC Demosten) nous a fourni une nouvelle photo de cette plaque.
Le lundi 19 février 2024, nos adhérents reprennent la route de Pornic et par une belle journée ensoleillée se rendent à l’entrée du chantier.
Le chef de chantier est occupé en haut de l’édifice, mais descend leur remettre la plaque dévissée à leur intention, et soigneusement mise de côté dans le bureau !Les 2 adhérents assistent en direct au début du « grignotage » de l’ouvrage, très en douceur: aucune poussière ne s’en échappe grâce à un système d’arrosage simultané, et les gravats tombent à l’intérieur du fût; il faudra plusieurs semaines pour achever cette démolition ,très proche des maisons!
Merci à tous pour la rapidité de ces échanges très courtois.
Cet article ne peut se finir sans une certaine interrogation : le coût de la démolition 360 000 euros est important. Aurait-on pu envisager une autre issue, comme l’ACF le préconise : vente à un particulier, réaliser un mur d’escalade, comme il en existe déjà.
Le premier château d’eau de la commune a lui été détruit il y a dix ans.
Sources : Ouest France; EPC Démosten,